Présentation

présentation

En redécouvrant et interprétant des répertoires de musique ancienne, Canticum Novum tisse des liens entre la musique d’Europe occidentale et le répertoire du bassin méditerranéen, riche de l’union du monde chrétien et d’un orient marqué d’une double hérédité juive et mauresque. 

Ces programmes reflètent par ailleurs une autre ambition de Canticum Novum : celle de positionner l’aventure humaine et l’interculturalité au coeur de ses projets et d’interroger sans cesse l’identité, l’oralité, la transmission et la mémoire.

Les programmes de Canticum Novum sont aussi riches que diversifiés :    Les œuvres interprétées permettent de redécouvrir les répertoires méditerranéens mais aussi afghans, turcs, persans, arabes, séfarades, arméniens, chypriotes ou encore japonais dans le cadre d’un programme consacré à la route de la soie.

Parallèlement, l’ensemble propose plusieurs spectacles tout public aux scénographies oniriques: Hayim Toledo 1267 (conte musical pour théâtre d’ombres), Tapanak (extraordinaire épopée en papier découpée) et Nour (conte dansé et illustré). 

Canticum Novum a été créé par Emmanuel Bardon en 1996. L’ensemble est actuellement en résidence à L’Opéra de Saint-Étienne. Depuis 2009, Canticum Novum organise, chaque année dans la Loire, un festival de musique ancienne et de musiques du monde autour de la rencontre des peuples et des cultures : le Festin Musical.

Par ailleurs, Canticum Novum réalise plus de quarante concerts chaque année en France et à l’étranger.  L’ensemble est régulièrement invité à des festivals d’envergure tels que le Festival de Radio France, La Folle Journée de Nantes, de Tokyo et en région, le Festival Via Aeterna, le Festival d’Ambronay, le Festival Baroque de Pontoise, le Festival de Musique Sacrée de Perpignan, le Festival de Sylvanès, le Festival de la Chaise-Dieu, l’Estival de la Bâtie d’Urfé, le festival Les Traversées de Noirlac, le Festival de Labeaume en Musiques ou encore le Festival Baroque de Tarentaise… L’ensemble est également accueilli au sein de scènes nationales telles que les théâtres du Châtelet de Paris, de Melun-Sénart, de La Roche-sur-Yon, de Montélimar, de Cherbourg, l’Opéra de Lille ou de Clermont-Ferrand. Enfin, Canticum Novum mène depuis dix ans de nombreuses actions pédagogiques visant à sensibiliser le jeune public aux répertoires de musiques anciennes et collabore étroitement avec différentes structures telles que le Centre Culturel de Rencontre de Noirlac ou encore La Mégisserie de Saint-Junien.

Aux côtés de l’ensemble, le Label Ambronay édite sept disques de Canticum Novum : Paz, Salam & Shalom (2011), Aashenayi (2015), Ararat (2017), Laudario (2019), Al-Basma (2021), Samâ-ï (2022) et Shiruku (2023). Certains de ces programmes font par ailleurs l’objet de captations pour la télévision par les Films de la Découverte.

L’ensemble est conventionné par le Ministère de la Culture DRAC Auvergne-Rhône-Alpes, la Région Auvergne-Rhône-Alpes, le Département de la Loire et la Ville de Saint-Étienne. Canticum Novum reçoit ponctuellement l’appui de l’ADAMI, du CNM et de la SPEDIDAM.

« Un tissage extrêmement bien conçu de pièces
instrumentales et vocales, parfois drôles,
parfois enivrantes par leur virtuosité,
parfois très émouvantes aussi, toutes racontant
en musique un pan de l’histoire artistique,
religieuse et politique du bassin méditerranéen. »

Emmanuel Giuliani, La Croix

« C’est un itinéraire à la fois musicologique et spatial qui se dessine,
à travers des monodies vocales et des polyphonies instrumentales
issues de l’incommensurable fécondité ethnologique
de l’Empire Ottoman du XVIe siècle, sous le règne éclairé de
Soliman le Magnifique.
Canticum Novum se glisse dans des traditions musicales et littéraires
plurielles, s’étendant de l’Europe à l’Iran, de l’Al-Andalus
ibère et séfarade aux chants d’amour nomades des steppes
d’Asie, en passant par des mises en musique de poèmes afghans
ou perses, turcs ou arméniens.
Avec une remarquable souplesse et une audace respectueuse,
une bonne dizaine d’excellents musiciens et chanteurs – combinant
plusieurs types de luths, des flûtes, vièle et percussions
– nous offrent un dépaysement sonore de très belle tenue, un
fabuleux voyage sensuel et allégorique au-delà des frontières
culturelles . »

Marie-Alix Pleines – Le Courrier

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