Emmanuel Bardon
Chant et Direction musicale
Après des études de violoncelle avec Paul Boufil, Emmanuel Bardon décide de se consacrer au chant. C’est en suivant une formation auprès de Gaël de Kerret ainsi qu’à la Maîtrise du Centre de Musique Baroque de Versailles avec Olivier Schneebeli et Maarten Köningsberger qu’il obtient un diplôme supérieur de chant en 1995.
Il a également eu la possibilité de se perfectionner auprès de Mireille Deguy, Ronald Klekampf, Montserrat Figueras, Jordi Savall, Maria-Cristina Kiehr, Margaret Hönig, Noëlle Barker et Jenifer Smith. Il participe aux productions d’ensembles tels que le Concert Spirituel (Hervé Niquet), La Capella Reial de Catalunya (Jordi Savall), les Musiciens du Louvre (Marc Minkowski), Capriccio Stravagante (Skip Sempé), le Parlement de Musique (Martin Gester), la Simphonie du Marais (Hugo Reyne)…
En 1996, il fonde Canticum Novum, ensemble en résidence à l’Opéra-Théâtre de Saint-Étienne puis au sein de l’Ancienne École des Beaux-Arts, avec lequel il se produit en concert dans toute la France et à l’étranger.
Emmanuel Bardon est fondateur et directeur artistique du festival Musique à Fontmorigny (Cher) depuis 1999. Parallèlement, il fonde en 2013 l’École de l’Oralité, structure de création et de médiation culturelle, basée à Saint-Étienne.
Guénaël Bihan
Flûtes
Après une médaille d’or de flûte à bec au Conservatoire de Valence, une médaille d’or de traverso à l’École de Musique de Villeurbanne et une Licence de musicologie à l’Université Lyon II, il étudie au Conservatoire Royal de Bruxelles, au Centre de Musique Ancienne de Genève et au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon. Il se produit dans divers ensembles à la flûte à bec et au traverso, donnant de nombreux concerts en France et à l’étranger (Europe, Amérique du Sud).
Il est membre fondateur de l’ensemble Polissons (musique médiévale, musiques improvisées, créations contemporaines, musiques expérimentales) et du duo « ; » (musiques improvisées). Il est aussi membre de l’ensemble Céladon. Titulaire du Certificat d’Aptitude, il est professeur de flûte à bec et traverso au Conservatoire à Rayonnement Régional de Saint-Étienne, il est également responsable du département de musique ancienne dans ce même établissement.
Agop Boyadjian
Duduk
Agop Boyadjian, né à lyon en 1957, est l’un des précurseurs de la musique traditionnelle arménienne dans la région lyonnaise où il à crée et dirigé l’ensemble de musique traditionnelle Spitak de 1989 à 2015. Élève du maître Yeriché Manoukian, il s’est produit avec ce dernier en 2000 lors d’un concert au théâtre de la ville à Paris intitulé « Les chemins de l’âme ».
Ardent défenseur d’une culture musicale arménienne authentique, il s’attache à pérenniser cette dernière à travers la pratique du duduk, tout en s’autorisant d’autres rencontres : Gasp blues festival de Cognac en 2008 et Lecture théâtralisée une bête sur la lune en 2015. À travers ses prestations, en France et à l’étranger, il est à l’origine de l’organisation des rencontres avec des musiciens de la diaspora et des maîtres d’Arménie.
Depuis une dizaine d’années, avec d’autres musiciens, Agop Boyadjian favorise la transmission de la culture arménienne à travers l’enseignement, notamment auprès des jeunes à la Maison de la Culture arménienne de Décines.
Henri-Charles Caget
Percussions
Voyageur dans le temps musical, au travers des styles et des époques. Doux rêveur dans cette ère de zapping et de métissage. Il navigue de l’objet à l’instrument, du silence au geste sonore, tactile ou visuel, du verbe au rythme, sensibilisé par de multiples rencontres avec des compositeurs, ingénieurs du son, vidéastes, éléctro-acousticien, peintres, plasticiens, danseurs, chanteurs, écrivains…partageant les mêmes désirs de création spontanée.
Il a malgré tout un projet : réaliser les 1001 idées qui trottent dans sa tête !
Isabelle Courroy
Flûtes Kaval
Il y a plus de vingt-cinq ans, Isabelle Courroy entamait, dans les Balkans, un périple à la recherche des modes de jeu des flûtes kaval, ces flûtes de tradition pastorale jouées dans toute l’Europe orientale et l’Anatolie, et dont le nom turc a pour origine « q-w-l » , »parole » en arabe. D’une cette double appartenance animale et sacrée, les flûtes kaval tirent leurs forces complexes tant du terreau fonctionnel et organique que du domaine symbolique et spirituel.
Abreuvée aux sources turco-balkaniques de son instrument, Isabelle Courroy a rassemblé un vaste répertoire auquel elle intègre ses compositions et arrangements personnels autour de l’instrument dont elle s’est faite pionnière en Europe occidentale.
Explorant à la fois la vigueur et délicatesse des différents styles qui caractérisent le jeu des flûtes obliques et la puissance d’un son organique sculpté dans la matière brute du souffle, elle puise dans une palette sonore aux multiples matières et couleurs, et cherche, y compris par le biais d’expérimentations dans le domaine de la lutherie, à explorer le champ de tous les possibles de l’instrument.
Dégagée de toute nostalgie, tant d’un ailleurs fantasmé que d’un passé idéalisé, Isabelle Courroy s’inscrit dans le flux d’un processus de création. Les nombreux projets qu’elle initie ou auxquels elle est invitée témoignent à la fois de la plasticité de son jeu, de la diversité de sa culture et de la spécificité de son langage. Sa discographie est saluée par Les Victoires de la musique, Diapason d’or, ffff de Télérama, Choc du Monde de la musique, Grand prix des discophiles, Bravos de Trad Mag et Coup de cœur de l’Académie Charles Cros.
Varinak Davidian
Chant & Kamansheh
Varinak Davidian est un soliste ténor, formé au Conservatoire National Supérieur de Musique d’Erevan en Arménie, puis au Conservatoire de Pau dans les classe de Jean Dupouy. À l’opéra national d’Arménie, il a chanté dans Othello, Trouvère, La Force du Destin, la Traviata, Tosca, Carmen, la Dame de Pique… Il a intégré en 2002 la compagnie C.A.L.A de Lyon (Le Pays du Sourire, Violettes impériales, Gipsy, L’auberge du cheval blanc, La belle Hélène...) et fait partie, depuis 2003, du chœur et orchestre de Jean-Philippe Dubor, qui a donné les requiems de Brahms, Cherubini, Gounod, Fauré et Mozart. Il a intégré l’ensemble Canticum Novum en 2015, pour la création du programme Ararat.
Aroussiak Guévorguian
Kanun
Emmanuelle Guigues
Vièles et Kamansheh
Emmanuelle Guigues étudie la Viole de Gambe à la Schola Cantorum de Bâle auprès de Jordi Savall et Paolo Pandolfo. Elle se perfectionne ensuite auprès de Christophe Coin dans le cadre du Cycle de Perfectionnement et de Spécialisation du CNSMD de Paris. Elle se produit et enregistre au sein de diverses formations dont la Simphonie du Marais, le Parlement de Musique, le Baroque Nomade, Les Paladins, Sudestada, Canticum Novum, l’Oxymore.
Elle s’implique dans la création contemporaine pour viole de gambe: créations de pièces de George Benjamin, Claire Renard, Philippe Hersant, improvisations pour le Lever de soleil de Bartabas. Elle voyage avec bonheur partout où son instrument l’emmène (Ethiopie, Syrie, Iran, Inde, Roumanie, Brésil, Iles Canaries, Europe…) et c’est ainsi qu’elle découvre le Kamansheh caucasien auquel l’initient Gaguik Mouradian et Mohamad Merati.
Elle cultive volontiers les rencontres avec d’autres formes d’expression : le théâtre (duo avec Alain Carré, Comédie Française, Fabrique à Théâtre), le cinéma (composition d’une musique de court-métrage), ou encore la danse (compagnies Ana Yepes, le Miroir des songes, les Cavatines). Elle a enregistré en soliste deux disques salués par la critique : les Sonates de Bach pour viole et clavecin (Choc du Monde de la musique) et les Pièces de viole de François Couperin. Son dernier opus, consacré à Carl Philipp Emanuel Bach est paru en septembre 2013 sous le label agOgique.
Elle enseigne la Viole de Gambe à l’ENM de Villeurbanne ainsi qu’au CRR de Versailles.
Spyros Halaris
Kanun
Multi-instrumentiste, chanteur, joueur de kanun et de luths, Spyros Halaris commence son apprentissage par le chant byzantin avec Nikos Konstantinopoulos et poursuit ses études avec Spyros Pavlakis au Conservatoire National d’Athènes. Parallèlement, il y apprend aussi le kanun auprès de Panos Dimitrakopoulos et découvre le oud et le luth de Constantinople (lavta) en autodidacte. C’est aux côtés de son père, le compositeur et musicologue Christodoulos Halaris, qu’il a approfondi ses recherches sur la musique grecque antique et byzantine. Il participe à la réalisation de plusieurs concerts et enregistrements avec l’Orchestre d’Instruments Délicats du Répertoire Grec Ancien et Byzantin et de programmes de recherche européens au sein de l’association culturelle Elliniki Mousourgia.
En France, il poursuit des études d’ethnomusicologie à l’Université Paris VIII, de chant lyrique avec Hubert Weller et approfondit sa connaissance de la musique ottomane auprès d’Adrien Espinouze au sein de l’Ensemble Sultan Veled. Il suit également des masterclasses avec Efren Lopez, Eugenios Voulgaris et Halil Karaduman. Au-delà de la musique byzantine et ottomane, sa connaissance des multiples traditions dans lesquelles est joué le kanun, et sa pratique de divers luths, font de Spyros Halaris un musicien fréquemment sollicité pour des projets d’horizons différents. Il collabore avec Kudsi Erguner, Nassima Chaaâbane, l’Orchestre de Chambre de la Diaspora Arménienne, Christos Leontis & l’Orchestre de Musique Contemporaine de la Radio-Télévision Hellénique, le jazzman David el Malek & l’Orchestre Philharmonique de Radio France.
Il travaille également avec des ensembles de musique médiévale comme La Camera delle Lacrime, Les Jardins de Courtoisie, Amadis, Tormis et La Compagnie des Regains. Des ensembles baroques comme Il Ballo, XVIII-21 Le Baroque Nomade, L’Achéron et l’ensemble de musique de musique contemporaine 2e2m et le compositeur Zad Moultaka. En 2012 il cofonde l’Ensemble Phémios avec Sébastien Benoit et Christophe Tellart qui accueille ensuite Doc Rossi, et collabore avec la chanteuse corse Mighela Cesari. Il a animé plusieurs stages sur la musique grecque (« La modalité et l’orchestration byzantine » à la Kreiz Breizh Akademi dirigée par Erik Marchand en 2008 et « Les modes byzantins » au Conservatoire National de Venise « Benedetto Marcello » en 2011).
Barbara Kusa
Chant
Née à San Luis, Argentine. En 1990 elle a son diplôme de Professeur de musique spécialisation Piano. En 1993, elle s’installe à Buenos Aires où elle commence ses études de chant et elle obtienne parallèlement son diplôme en Direction Chorale à l’Université Catholique Argentine.
Arrivée en France en 2004 elle se perfectionne dans le répertoire de la musique ancienne avec Alex De Valera et de clavecin et basse continue avec Hélène Dauphin à la École Nationale de Musique de Pantin où elle obtienne son DEM en Musique Ancienne. Elle poursuit ses études de chant avec Renata Parussel à Würzburg-Allemagne.
Sur la scène baroque, elle a interprété comme soliste dans « Didon et Enée » de Purcell, « L’Orfeo » de Monteverdi, « El Rapto de Proserpina » de Coppola, « Les Indes Galantes » de Rameau, « Le Bourgeois Gentilhomme » de Lully, « Castor et Pollux » de Rameau, « L’Incoronatione di Poppea » de Monteverdi.
Comme soliste d’oratorio, elle a interprété La Passion selon Saint-Jean de J. S. Bach, Le Requiem de Mozart, Requiem Aleman de Brahms, Te Deum de Bruckner, Requiem de Fauré, La Création de Haydn entre autres.
Actuellement, elle est sollicitée par des ensembles comme, L’Ensemble Elyma (Gabriel Garrido, Suisse) ; La Chimera (Eduardo Egüez, Italie) ; Ensemble Il Festino (Manuel de Grange), Ensemble Entheos (Benoit Damant), Ensemble Coulicam (Mario Raskin), Canticum Novum (Emmanuel Bardon) et Ensemble Cronexos (France)
Ismaïl Mesbahi
Percussions
Ismaïl Mesbahi est influencé dès son enfance par les musiques du Maghreb et du Moyen-Orient. Ses voyages et ses rencontres musicales lui permettent des recherches autour des rythmes, des couleurs et des sons. Ainsi, Ismaïl a su saisir les subtilités et la finesse de la musique orientale, et aussi la force et l’énergie de la musique maghrébine. Ensuite, Ismaïl élargit son répertoire aux musiques balkaniques et turques, terrain de rencontre entre musiques occidentales et orientales.
Il s’ouvre aussi à d’autres esthétiques musicales : musique contemporaine, musique baroque, musique médiévale, chanson française, jazz… Ismaïl a collaboré avec différents artistes, tels que Marc Loopuyt, Nadir Ipek, Nicolas Guay, Fabienne Eustratiades, Solyane et bien d’autres. Il est aussi à l’initiative du duo de Musique Classique Orientale Dachti avec Iyad Haimour. Il a également participé à la Biennale du Fort de Bron Les Mille et Une Nuits sous la direction artistique de Adel Salameh. Depuis de nombreuses années, Ismaïl Mesbahi accompagne la danse sur scène ce qui lui permet de pratiquer la musique sous un angle différent et d’approfondir ces recherches entre le mouvement et le rythme. Côtoyant différents univers, par l’interprétation et l’imprégnation, son jeu est remarquablement prenant.
Aliocha Regnard
Nyckelharpa
Aliocha Regnard, violoniste de formation, s’oriente très tôt vers les musiques improvisées. En 1998, il co-fonde Légende la lune (musique du monde) tout en apprenant à jouer de deux vièles à archet à cordes sympathiques : le nyckelharpa d’origine suédoise et la fidula d’origine espagnole.
C’est en particulier avec le nyckelharpa qu’il compose et se forge un univers musical particulier, puisant son inspiration au coeur des musiques anciennes d’orient et d’occident. Passionné du rapport entre la musique et le geste, il compose et interprète la musique de divers spectacles de danse, de jonglage, de théatre de rue (kabal, théatre du bambou, compagnie Chan…). En parallèle il joue du violon électrique dans divers styles (rock,fusion,chanson française). En 2004 il rencontre le flûtiste Patrick Rudant et forme le duo Alysma. Il compose le répertoire pour ce duo et effectue de nombreux concerts en public mais aussi dans les hôpitaux auprès d’enfants malades. Il a récemment créé la bande originale du spectacle Les malheurs de Sophie pour la compagnie théâtre en stock. En parallèle de Canticum Novum il se produit aujourd’hui avec l’ensemble Aux couleurs du moyen âge, le trio Ya Leili et la contorsionniste Elodie Chan.
Hélène Richer
Chant
Après s’être consacrée dès son plus jeune âge à l’étude de la musique et du chant en Lorraine (CNR, Université de musicologie de Metz), Hélène Richer approfondit ses études vocales sur Paris (conservatoire du 7ème, Maîtrise ND de Paris), participe à de nombreuses master-class et se perfectionne techniquement avec P. Doghan à Londres, L. Sarrazin, M. King, M. Hönig et R. Philogene. Sur le plan professionnel, elle collabore en soliste ou en ensemble de solistes avec de nombreuses formations, recouvrant des styles très variés allant de l’époque médiévale à la création contemporaine, sur scène, en concerts ou en enregistrements.
Ainsi, elle se produit avec Musicatreize, Sequenza 9.3, Le Concert spirituel, La Tempête, De Caelis, Canticum Novum, Mora Vocis, Macadam, la Cie Les Facteurs d’Amour, Al Manara, l’Ensemble Baroque AK, L’Orchestre de Chambre du Luxembourg, l’Orchestre National de Lorraine, La Simphonie du Marais, Antiphona, Le Poème harmonique, Venance Fortunat, Le Concert Lorrain, La Maîtrise ND de Paris, A Sei Voci, Le Choeur Britten. Pour toute la saison 2014-2015, elle intègre la Cie Cinq de Coeur dans leur nouveau spectacle Le concert sans retour.
Par ailleurs, dans un désir de transmission toujours plus prononcé, elle intervient pédagogiquement auprès d’étudiants universitaires et d’adultes amateurs (MoraVocis à Montpellier) sur le répertoire spécifique de la musique ancienne vocale, auprès de groupes d’enfants à travers des séances d’éveil musical et d’initiation aux jeux vocaux et improvisations (Canticum Novum à Saint-Étienne), auprès de classes et chœurs amateurs avec Sequenza 93, dans des camps de réfugiés (en partenariat avec l’Alliance Française de Bethléem), et dans le centre pénitentiaire de Meaux en atelier de chant choral (association Passerelles). Enfin, dans une dynamique d’exploration du processus thérapeutique lié à la créativité, elle est certifiée CNCP Art-thérapeute en octobre 2017 et exerce dans différentes structures de soin.
Philippe Roche
Oud
Philippe Roche a la chance d’être initié au jazz pendant plusieurs années par Michel Petrucciani. Parallèlement au Jazz, il apprend le luth oriental (oùd) auprès de grands maîtres comme le tunisien Khaled Ben Yahia. Il participe à des expériences très variées en tant que musicien (Orchestre du Cirque de Moscou et Orchestre du Cirque sur glace de Moscou), pour le théâtre (L’Opéra de quat’sous : banjo, guitare, comédie), en musique contemporaine (D. Fischer, Heiner Goebbels, avec l’Ensemble Orchestral Contemporain/GRAME dirigé par D. Kawka).
Il est également musicien supplémentaire à l’Orchestre National de Lyon (O.N.L.) et à l’Opéra de Lyon. Il a écrit et arrangé cinquante minutes de musique sur Duke Ellington pour le quintet de Guy Touvron, et co-composé la musique du film Americo. Il partage sa vie professionnelle entre les concerts, la composition et la pédagogie. Il est responsable du département jazz à l’ENM de Villeurbanne et formateur en culture musicale au CEFEDEM Rhône-Alpes.
Hacer Toruk
Chant
Gülay Hacer Toruk, chanteuse française d’origine turque, est aujourd’hui considérée comme l’une des incarnations les plus marquantes du chant traditionnel turc. Elle présente la musique turque dans toute sa richesse mais est connue également pour son éclectisme artistique, travaillant tant avec des musiciens de traditions et genres confondus tels que des danseurs, des conteurs ou encore des compositeurs contemporains.
Elle s’est produite notamment au sein du trio de polyphonies vocales Tzane (CD Gaïtani, Naïve 2010), ainsi qu’avec la danseuse-chorégraphe Paola Ruggeri, l’ensemble renaissance Doulce Mémoire ou encore avec le musicien Titi Robin. Née à Istanbul, elle est comme cette ville, le regard, le cœur tournés vers l’Orient et l’Occident tout à la fois.